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  • : Géraldine en Guadeloupe
  • : Venez partager notre vie en Guadeloupe, notre quotidien mais aussi mes humeurs, mes rencontres, mes sorties, mes lectures... Un peu de tout en fait !!!
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Des vacances en Guadeloupe ?

Piscine-2

19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 16:45

 

50-nuances-de-grey L'histoire : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. 

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. 

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

 

Qui n'a pas déjà entendu parlé de cette trilogie ? Non sans rire, jamais ?!! Bon alors en 2 mots : c'est THE ROMAN que toutes les bonnes ménagères se doivent de lire en cachette ou en assumant totalement ! Un roman à l'érotisme chaud bouillant, une découverte de pratiques jusqu'alors honteuses, du sado-masochisme... Bref, un livre à la limite du scandale !

 

Bon, je ne pouvais pas passer à côté !! Dès les premières pages, j'ai comme l'impression de me retrouver dans un bon vieux Harlequin avec la bonne recette du : je t'aime, tu m'aime mais on ne peut pas s'aimer et puis si qu'en-même on s'aime : coeur, coeur, mouchoirs, coeur, coeur... Et la Anastasia (je sais c'est marqué dans le résumé : naïve et innocente !) c'est une vraie nunuche qu'en-même !!

 

Et enfin, ça se dévergonde... On parle de fessée, de menottes, de punitions... Ah dis donc, ça va être limite scabreux, va falloir que je me cache pour le lire... Allez, allez, on avance... Quoi ?!! C'est tout ?!! Argh, mais il est où le dominateur ? Mince alors, faut croire qu'on m'en a tellement parlé que je m'étais imaginé autre chose.

 

Par contre, il faut reconnaître que ça se lit très facilement. Et que l'auteur a réussi une chose : me donner envie de lire la suite juste pour savoir ce que cache Mr Grey, ce qui a fait que cette homme est devenu ce qu'il est... Heu, j'espère au moins qu'à la fin de la trilogie, on le sait sinon, vois l'embrouille !!

 

Nombre de pages : 560 en broché

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 20:26

gorgedudragonL'histoire : Pour avoir mis trop d'obstination à résoudre une affaire impliquant un dirigeant du Parti communiste, Shan Tao Yun, ancien inspecteur chinois, endure l'épuisement, la faim et la peur depuis trois ans dans un camp de travaux forcés au Tibet. Après la découverte du corps décapité d'un Américain aux abords du camp, ses codétenus, des moines tibétains, refusent de reprendre le travail, au péril de leur vie. Sur ordre de l'abject colonel Tan et pour sauver ceux qui sont devenus ses amis, Shan accepte de mener l'enquête. Elle le conduira, envers et contre tous, jusque dans l'antre du dragon...

 

Le livre commence fort : entre les conditions de détention des prisonniers politiques, moines ou autres et le meurtre inexpliqué. On suit l'intrigue qui nous permet aussi de découvrir les conditions terribles rencontrées par les moines tibétains. L'auteur nous donne moultes détails sur différents aspects de la religion bouddhiste. C'est très enrichissant mais... Mais c'est long, trèèèès long par moment. Et je dois avouer que j'ai bien failli lâcher prise à plusieurs moments. L'intrigue est bonne mais on s'y perd vite. Il manque du rythme, les rebondissements sont plats. Il y a de nombreux passages où les thèmes abordés auraient mérité plus de développement alors qu'à d'autres moments, on aurait envie de tourner vite fait les pages... C'est bien dommage car l'idée générale du roman est bonne !!

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 22:00

hutin

L'histoire : Imaginez qu’un jour une belle jeune femme vienne chez vous vous proposer d’écrire un livre sur le Tibet et qu’immédiatement vous en tombiez amoureux fou. Imaginez que, quelques jours plus tard, votre femme et vos enfants périssent dans un terrible accident de voiture, vous ôtant ce qui vous aviez de plus cher au monde. Imaginez qu’un agent de la DGSE vienne vous susurrer à l’oreille qu’il y a sûrement un rapport de cause à effet entre ces deux évènements.


A travers ce roman, on découvre le Tibet et les complexités de la situation politique mais aussi la vie au quotidien d'un peuple dans un paysage sauvage. Et puis, il y a cette histoire d'amour... Bon ok, je ne suis pas tellement "roman à l'eau de rose" mais là, cette histoire s'inscrit dans un contexte particulier avec une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

 



 

voleur.jpgL'histoire : Un retraité poignardé dans un ascenseur, un pêcheur tunisien mitraillé au large de Vigàta, une flamboyante prostituée, un colonel nain, une vieille institutrice en chaise roulante... et un enfant abandonné.

C'est en ronchonnant, comme à son habitude, que le commissaire Montalbano va tenter de trouver le lien qui relie tous ces personnages, d'autant que, pour la première fois, il doit se frotter aux Services secrets, incarnation d'une Italie occulte et malfaisante.

Mais pour sauver un enfant de la meurtrière raison d'Etat, notre commissaire est prêt à faire des choix. Même les plus difficiles...

 

Je retrouve donc le Commissaire Montalbano dans une nouvelle enquête dont les pièces du puzzle s'embrique peu à peu tout au long du roman. On retrouve les particularités et moeurs locales si riches. On rentre encore plus dans l'intimité du commissaire... Un bon policier plein de rebondissements !

 

 


 

shutter.jpgL'histoire : Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé "Shutter Island" se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. Avec Shutter Island, Dennis Lehane est au sommet de son art.

 

Je venais juste de voir le film que j'ai trouvé vraiment très bien. Et en arrivant en vacances, v'la t'y pas que mon papa (un grand lecteur lui-aussi) me propose de lire le livre. En général, je n'aime pas trop passer tout de suite du film au livre ou inversement. Mais là, j'étais en panne de bouquin alors... Je n'ai vraiment pas été déçue. J'ai rarement vu un film qui collait aussi bien au livre ! Tout y est : les situations, les dialogues mais aussi et surtout cette ambiance si prenante. Seule la fin diffère quelque peu. J'ai même trouvé que la fin du film était plus "soufflante" !! Je conseille le film mais encore plus le livre !

 



 

Etatcritique.jpgL'histoire : New York. Epidémie de SARM - Staphylocoque Aureus Résistant à la Méthicilline - dans trois cliniques spécialisées appartenant au Dr Angela Dawson. Soutenue par des investisseurs privés, ce médecin atypique et novateur a créé sa propre start-up, " Angels Healthcare ", bientôt cotée en Bourse. Une ascension fulgurante menacée par la redoutable bactérie. Intrigués par la flambée de décès post-opératoires dans les cliniques " Angels Healthcare ", Jack Stapleton et Laurie Montgomery, le couple de médecins légistes et enquêteurs d'Erreur fatale, vont ouvrir sans le savoir la boîte de Pandore d'un complot financier qui menace leur carrière, mais aussi leur vie... Médecine, business, argent sale... un thriller médical effrayant et passionnant de bout en bout.

 

Robin Cook n'est vraiment pas l'auteur à lire si vous devez subir une intervention chirurgicale ! Il est le maître du thriller médical et sa parfaite connaissance du sujet (il est médecin) donne encore plus de vraisemblance à ses romans. Il sait nous captiver pour une autopsie, nous passionner pour des virus... Et on est très rapidement pris dans ce thriller qui ne nous laisse pas souffler un instant.

 



 

Mordillat.jpg

L'histoire : Gary et les employés de Mondial Laser, une entreprise de pointe vendue à l'Inde par un fonds spéculatif américain, prennent possession d'un navire de luxe, le Nausicaa. A son bord, les actionnaires du fonds et leurs invités célèbrent au champagne une année de bénéfices records. Dès lors, la situation s'inverse et les condamnés à l'incertitude et à la précarité deviennent seuls maîtres à bord. Un roman d'action où les passions individuelles, exacerbées par la situation extrême et la peur, révèlent notre "part des ténèbres".

 

J'ai vraiment accroché tout de suite à ce roman. Pour les vacances, c'est idéal : facile à lire, de l'action, des sentiments, des révélations... Quelques réflexions sur le monde actuel mais sans prise de tête. On se croirait parfois dans un mauvais film catastrophe mais on s'en fout : on suit avec plaisir chaque personnage et on a hâte de savoir comment tout ça va finir pour chacun. Pas un grand roman certes mais qui donne tout de même à réfléchir...

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 20:54

marsvenus.jpg

Le livre : Les hommes et les femmes ne se ressemblent pas. Tout le monde le sait mais peu d'entre nous mesurent à quel point cette différence complique la vie des couples. C'est comme si chacun venait d'une autre planète. Nous ne réagissons pas de la même manière au stress, aux soucis quotidiens, à l'argent, à l'amour. Il s'ensuit parfois de graves malentendus... Ce livre nous propose de découvrir la façon dont fonctionne " l'étranger " qui est en face de nous, afin de faciliter l'existence commune. Et il y a beaucoup à faire ! Analyser les attitudes, décoder les messages, adapter son langage à celui de la " planète " opposée, apprendre à demander, à offrir, à discuter avec les mots de l'Autre et même... à se disputer utilement !

John Gray a tiré cet ouvrage de ses nombreux cours et séances de thérapie conjugale. Un guide indispensable pour tous ceux qui désirent mieux communiquer et obtenir le maximum de la relation masculin-féminin

 

Bon ok , on sait déjà que les hommes et les femmes sont différents : physiquement (j'crois que c'est clair !) mais aussi dans leur manière de penser, d'agir, de réagir... Bref, quand on dit que les contraires s'attirent, il faut dire que là, on est vraiment des exemples flagrants !

 

John Gray s'emploie à nous le démontrer dans ce livre, même si nous en sommes déjà bien convaincus, mais en nous expliquant le pourquoi de la chose. Je me suis bien reconnue dans de nombreux exemples pour la femme. Mais aussi chez l'homme ! Gloup's, serais-je un être androgyne venu de la planète Marnus (moitié martienne et moitié vénusienne ?). Pour me rassurer, je me dis que toute règle a son exception. Et dans ce cas, ça me conforte dans l'idée que tout individu ne peut pas être mis dans une case pré-définie en fonction de son sexe. Nous ne sommes pas formatés... Ouf !

 

Ensuite, John nous donne des solutions pour que nous puissions communiquer ensemble sans incompréhension, en tenant compte du langage de chacun (verbal mais aussi gestuel), de notre position dans notre phase cyclique, de nos attentes... Et j'en passe.

C'est plutôt une entreprise vertueuse qu'entreprend là Mr Gray et qui faciliterait énormément les relations homme-femme. Sauf que moi, je suis plutôt du style super fainéante et franchement, il est trop tard pour moi. Car je n'ai plus envie de reprendre une formation à mon âge. Cela demande bien trop d'efforts. Et j'ai donc lu (avec difficultés) ce livre en imaginant le monde idéal qui nous est décrit : des échanges constructifs, des disputes saines, de l'écoute des besoins de chacun, du respect... Utopique ? Peut-être bien... En tout cas, c'est tout à fait ce que je pense !!

 

J'ai eu un mal fou à lire ce livre. C'est vrai que pour moi, la lecture est une détente, une immersion dans une histoire... Je ne suis pas du tout friande des livres "instructifs". Je suis vite lassée par tous ces concepts, conseils et autres... Cela me barbe carrément !

 

Bref, un seule envie : vite, un bon roman !!


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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 08:00

openspaceAuteurs : Alexandre Des Isnards - Thomas Zuber

 

L'histoire : Ils sont jeunes, sortent des meilleures écoles et universités, gagnent bien leur vie, ont des postes à responsabilités dans des entreprises prestigieuses… et pourtant les jeunes cadres sont au bord de l’explosion. Alexandre des Isnards et Thomas Zuber font plus que raconter leurs propres expériences : ils se font les portes parole de toute une génération… qui s’est confiée à eux. Au début ce n’était qu’un jeu : Thomas et Alexandre postent par mail des textes parfois amers mais toujours drôles sur leur vie de bureau. Leurs chroniques circulent, leurs amis s’y reconnaissent, envoient leurs propres anecdotes. Au final, des dizaines de témoignages s’accumulent, et surtout se recoupent.
Le livre met en scène ces tranches de vie en racontant, par le menu, le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d’aujourd’hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. Les nouvelles méthodes de management (individualisation des salaires, évaluation à 360°, feedbacks et autres travaux en mode projet) sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l’ivresse des premiers mois s’éloignent de l’entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu’à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d’ôter le masque.


Pour n'avoir travaillé que dans des open space, j'étais curieuse de voir ce qui s'en disait. Ce livre aborde effectivement les contraintes d'un open. Et il y a plusieurs anecdotes que j'ai pu moi aussi vivre et qui me font bien sourire maintenant... Par contre, le reste du livre est plus axé sur le mal-être des consultants. Et même si je ne connais pas ce milieu, j'y retrouve certaines pratiques managériales rencontrées dans mon précédent poste. Et avec du recul, certaines situations sont plus que risibles. Mais elles font rire quand on n'est plus en poste. J'en connais certains voir certaines qui y sont encore en plein dedans et qui ne doivent pas trouver ça follement drôle !

En tout cas, le doigt est mis sur un gros problème actuel : le stress au boulot... Et ça peut aller très loin !

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 17:51

sansunmot

L'histoire : Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, ils se décident à installer un logiciel de contrôle.

Un jour, un mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot…

C'est alors que tout bascule.


Ce roman, au-delà de la trame "thrilleristique", pose de véritables questions sur la confiance à accorder à nos enfants et jusqu'où pouvons-nous aller pour les protéger ?... Devons-nous les laisser faire leurs propres expériences et se dire que les erreurs sont aussi formatrices ? Sont-ils capables de comprendre certaines situations ? Devons-nous leur dire la vérité sur tout ? Nombre de questions que tout parent se pose à un moment de l'éducation de ses enfants... Y a-t-il d'ailleurs une réponse type ? Pour moi, chaque enfant, situation, contexte, environnement familiale, etc... sont différents et donc on ne peut pas calquer une méthode qui a fonctionné chez certains sur d'autres.


Bon sinon, on suit plusieurs intrigues avec moultes rebondissements. Au final, toutes les histoires se rejoignent... On retrouve bien la patte de Coben mais étonnamment, je me suis plus sentie interpellée par le côté "gestion des ados" que par l'intrigue en elle-même.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 16:53

eternalis.jpg

L'histoire : Bagdad, 2003. L'armée américaine fait une découverte macabre : un laboratoire souterrain dans lequel sont entassés les cadavres de dizaines d'individus ayant visiblement servi de cobayes pour de terribles expériences. L'auteur de ces supplices, surnommé le " Hakim " - le docteur, en arabe -, parvient à s'enfuir. Seul indice : sur le mur d'une des cellules de torture a été tracé un ouroboros, le serpent qui se mord la queue, symbole d'éternité.

Beyrouth, 2006. Mia, généticienne en mission au Liban, assiste à l'enlèvement de sa mère, Evelyn. Cette dernière, archéologue passionnée, négociait l'achat d'un livre rare, un codex orné d'un ouroboros, qu'elle tenait absolument à se procurer. Prête à tout pour retrouver sa mère, Mia fait équipe avec Jim Corben, un agent de la CIA qui établit un lien entre le codex et les crimes perpétrés en Irak trois ans auparavant. Pour sauver Evelyn, Jim et Mia se lancent dans une véritable course contre la montre à travers tout le Moyen-Orient. De Beyrouth à Bagdad en passant par la Turquie, ils tentent de comprendre ce que recèle ce codex, que des alchimistes se transmettent depuis des siècles au péril de leur vie. Cartésienne, Mia refuse d'accorder du crédit aux pistes ésotériques. Mais de surprenantes révélations l'attendent, certaines intimement liées au mystère de ses propres origines...


Je retrouve dans ce roman tout ce que j'aime : une intrigue à résoudre, des informations historiques, de l'action et du suspense, un peu d'hémoglobine (ben oui, on ne se refait pas !!) et un côté que j'appelle : ah ouaiiiiiiis trop fort !! Le côté "Ah ouaiiiiiis trop fort" se produit lors de la mise en lumière de révélations pas toujours fondées mais qui nous amène à nous poser des questions plus ou moins métaphysiques du style : si l'homme devenait immortel, qu'elles seraient les conséquences sur notre quotidien, la gestion des ressources...

Malgré quelques passages un peu lents à mon goût, j'ai vraiment bien aimé ce roman qui jongle entre le passé et le présent tout en nous faisait découvrir le moyen-orient.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 16:03

empiredesloups.jpg

L'histoire : Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas...
Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite.
Au coeur de l'enquête, "les loups gris", une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire.

Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
Un thriller "à la Grangé" qui combine polar scientifique, polar classique et suspense politique dans un cocktail de terreur époustouflant.


J'avais vu le film il y a quelques temps avec Jean Réno (acteur que j'aime particulièrement !). Bon, l'avantage c'est que je ne me souvenais plus trop de l'énigme et encore moins de la fin donc ça ne m'a pas gâché ma lecture. Surtout pour ce style où le dénouement n'arrive qu'à la toute dernière page !


L'histoire commence fort avec 2 intrigues distinctes : les meurtres inexpliqués des turques et la recherche de la vérité sur l'identité d'Anna. Peu à peu, on comprend le lien qui les relie et le puzzle s'assemble. C'est sombre. Les personnages sont forts et bien brossés. Mais la fin est un peu longue et j'ai un peu perdu le fil. Je reste donc sur ma faim...

 

Jean-Christophe Grangé est aussi l'auteur de "Les rivières pourpres" dont je n'ai pas non plus lu le livre mais vu le film. Ce style, que j'affectionne beaucoup, semble être le domaine de prédilection de cet auteur. Et je vais pouvoir à nouveau le découvrir car j'ai encore 2 de ses romans laissés par Mamy Luc à lire !!

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 18:01

hommedulacL'histoire : A la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrillique à demi effacées. La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui les mène à s'intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 1960 en Islande. Les investigations s'orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d'anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années 1950 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l'homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret.


Je crois bien que c'est le premier roman que je lis d'un auteur Islandais. L'histoire est passionnante car elle nous fait découvrir l'Islande actuelle mais aussi, j'y ai découvert l'importance stratégique de l'Islande lors de la guerre froide et le communisme de l'époque. On apprend beaucoup des dérives qui amenèrent certains aux pires actes. Le passé rejoint alors le présent dans ce roman qui se lit très facilement si ce n'est... Les prénoms des protagonistes !! Car si le héros s'appelle Erlendur, nous croisons aussi Valgerdur, Thordur, Haraldur et que dire des lieux comme le fameux lac Kleifarvatn ! Je dois avouer que ça m'a un peu perturbée au début...

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:47

CAMILLERI

J'ai été bien surprise quand Laure, que je ne connaissais pas du tout, m'a contactée pour me proposer des bouquins. En séjour en Guadeloupe, elle est repartie début mai en me laissant un petit colis sur ma boite aux lettres avec ses lectures finies. Et en regardant vite fait, je pense que je vais bien aimer !! Alors merci encore et surtout, lors du prochain séjour, il faudra qu'on arrive à se voir !!


L'histoire : “Ce qui s’est passé ici, ça crève les yeux. Le pauvre ingénieur, il s’est mis en tête de venir tirer un bon coup dans le coin, peut-être avec une radasse exotique : il se l’est tirée et il y est resté.” Le commissaire Salvo Montalbano n’est guère convaincu par la démonstration du docteur Pasquano, tant il est difficile de conclure à une mort de cause naturelle lorsque le macchabée n’est rien moins que le parrain politique local. La mafia, les politiques et les autorités religieuses s’affolent. Avec humour, manières nonchalantes fort peu orthodoxes et goût de la justice sociale, Montalbano va mener son enquête en louvoyant entre les pouvoirs officieux et officiels. Conteur hors pair, Andrea Camilleri dresse l’impitoyable état des lieux de toute une société. Entre pur dialecte et italien sicilianisé truffé de régionalismes, "La Forme de l’eau" est un roman à la finesse jubilatoire.


Voici un bon policier avec des suspects, des rebondissements, une fin qu'on soupçonnait mais qui arrive encore à nous surprendre. Ce qui est dommage c'est qu'on perd certainement un peu du côté "sicilien" de l'histoire avec la traduction. Mais on découvre aussi les subtilités de cette île entre les traditions, le poids des politiques, de la mafia... Un bon petit polar mais sans plus.

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