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  • : Géraldine en Guadeloupe
  • : Venez partager notre vie en Guadeloupe, notre quotidien mais aussi mes humeurs, mes rencontres, mes sorties, mes lectures... Un peu de tout en fait !!!
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Des vacances en Guadeloupe ?

Piscine-2

19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 16:10
MercureJ'ai déjà lu 3 romans d'Amelie Nothomb dont le premier "Les Catalinaires" m'avaient complètement déroutée mais en même temps, emballée tant la situation décrite dans ce "presque" huis-clos était limite loufoque. Dans les suivants, j'ai retrouvé ce côté décalé entre le comique et l'étrange. Alors quand dans le prêt de Kriss, j'ai vu un roman d'Amélie Nothomb, je me suis dit que ça ferait une bonne coupure avec mes précédentes lectures.

L'histoire : Une île. Un vieil homme et une jeune fille y vivent à l'abri de tout reflet. Une infirmière survient pour soigner la jeune fille. Tandis que des relations de plus en plus confiantes se nouent entre elles, l'infirmière découvre les éléments d'un mystère et d'un drame qui tiennent à l'étrange loi que le vieil homme fait régner sur l'île.

Je suis toujours impressionnée par la capacité qu'a cet auteur, a nous emmené dans des situations décalées en si peu de temps. Le roman est très court (190 pages) mais on y fait un long voyage dans la nature humaine, ses travers, ses mystères... Sans pour autant que ce soit pompeux et moralisateur. Amélie Nothomb nous fait même la surprise de 2 fins possibles ! Un roman dévoré en une journée !!

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 15:54
MaléficesDernier volet de la trilogie avec Joshua Brolin.

L'histoire : Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel... Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Et s'il n'y avait qu'une seule personne derrière tout cela ? Un être pas comme les autres. On commence à murmurer le pire : et s'il n'était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O'Donnel vont mener l'enquête, entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Une nouvelle génération de tueur.

Fortement déconseillé à toute personne souffrant d'arachnophobie, ce roman n'est pas celui que j'ai préféré dans la trilogie. Mais on y retrouve tous les ingrédients des précédents : crimes affreux, angoisse, suspense, fausses pistes et dénouement particulièrement surprenant. On y retrouve les personnages déjà rencontrés dans les précédant volets et on les quitte avec cette dernière affaire. C'est triste mais je trouve que parfois, il est bon de s'arrêter avant que le lecteur ne se lasse... Donc, là, c'est le bon moment. Une très bonne trilogie que je conseille à ceux qui ont le coeur bien accroché !
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 20:54
IntenebrisDeuxième volet de la trilogie de Maxime Chattam où on retrouve Joshua Brolin dans une enquête encore plus sombre et violente que la précédente (ici).

L'histoire : Des dizaines et dizaines de personnes ont disparu à New York dans des circonstances étranges. La moitié d'entre elles n'a pas été retrouvée. Julia, elle, l'a été. Elle est découverte vivante, scalpée dans un parc. Sa photo figure au milieu d'une soixantaine d'autres …

Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de New York ? Et si Julia avait raison ? Si c'était le diable lui-même ?

Avec l'âme du diable, on découvrait l'horreur mais dans ce nouvel opus on passe à un cran au-dessus. C'est sombre, très sombre, et on en arrive même à l'écoeurement  devant autant de noirceur. C'est gore au possible, angoissant, dérangeant et le pire, c'est que l'auteur nous dit tirer son roman à partir d'histoires vraies... On en a les cheveux qui se dressent sur la tête !!! Je l'ai dévoré (sans mauvais jeux de mots pour ceux qui l'ont lu !).

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:02
9782246766018Parfois, il est particulièrement intéressant de voir les évènements qu'on a traversé à travers les yeux des personnes qui y ont participé de près, voir de très près. D'où l'achat du livre d'Yves Jégo.

L'histoire : 15 mois, et 5 jours, ce fut le temps pendant lequel Yves Jégo eut la responsabilité de l'Outre-mer dans le deuxième gouvernement Fillon. Et ce fut, surtout, la période pendant laquelle la Guadeloupe faillit basculer dans la guerre civile. Dans ce récit tout en portraits et anecdotes inédites, on verra ainsi, in vivo, comment naît une crise, comment on la gère, comment le courage ou la lâcheté, les groupes de pression, les faux gentils et les vrais méchants se tendent des pièges, s'affrontent, se trahissent. Une leçon de politique ? Mieux : une petite comédie humaine.

Bien sûr, pour que ma vision soit complète, il aurait fallu aussi qu'il y ait un livre écrit par le MEDEF, le préfet et bien sûr Elie Domota, voir une personne extérieure au mouvement qui aurait été impartiale... Du coup, je n'ai que la version d'Yves Jégo qui a au moins le mérite de nous donner une version plus claire que celle qu'ont bien voulu nous fournir les médias, et autres rumeurs... On en apprend tout de même pas mal sur la réaction des patrons locaux, les guerres intestines au gouvernement, les petites infos qui expliquent certaines choses (comme le prix élevé des billets d'avion en période estivale, à vomir !!). Ce n'est qu'un point de vue, certainement aussi un règlement de compte, mais ça a le mérite d'être dit écrit.


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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:37
l'amedumalPlusieurs blogueuses m'avaient conseillée de lire du Maxime Chattam. Et ça tombait bien, maman en avait mis dans sa valise spécialement pour moi. Du coup, j'ai pu commencer par le premier. Et qu'elle ne fut pas ma surprise en ouvrant la première page ?!!! J'ai tout de suite découvert une des raisons qui faisait que cet auteur avait un succès aussi fort auprès des blogueuses !!

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Max













Je dois dire que pour une fois, je ne serais pas contre de rencontrer l'auteur !!

L'histoire : Pas plus que sa jeune assistante, l'inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasseFBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profiteur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?

J'ai carrément accroché tout de suite (et ça n'a rien à voir avec la belle gueule de Maxime, hum hum !!). Vous êtes tout de suite propulsé dans l'intrigue. Et c'est noir, très noir !! Parce que côté détails (victimes, autopsies...), rien ne nous est épargné ! Les personnages sont très vite attachant. La fin est assez surprenante mais je ne peux pas vous en dire plus au risque de gâcher votre lecture !! Difficile d'en dire plus sauf peut-être : lisez-le !!!

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:10
9782757807293FS
Celui-ci, je l'ai choisi pour la couverture en plus de l'épaisseur (571 pages). Elle est rigolote non ?!!

L'histoire : Angleterre, années 1950. Les Coyle, famille de la middleLondres. Clifford, 8 ans, n'attend qu'une chose, devenir adulte. Sa soeur Annette est perturbée par son entrée dans l'adolescence. La mère Gilliian est totalement dévouée à son fils et le père d'Arthur vit une crise intérieure. L'arrivée de la télévision sera pour eux le catalyseur du grand désastre familial.

Après avoir eu un peu de mal sur les premières pages, j'ai persisté, persisté et me suis retrouvée dans un univers qui évolue au fil des pages, des expériences vécues par chaque membre de cette famille pour arriver à un point culminant. L'amour pour l'autre est au coeur de ce roman. On passe par des moments extrêmement comiques et d'autres extrêmement violents. Et le tout est raconté par chaque personnage comme si nous étions à l'intérieur de leur tête et pouvions lire leurs pensées. Et jusqu'au bout, il est question de l'amour mais il peut être à la fois drôle, cruel, ironique et sombre...
Jusqu'où l'amour d'une mère, d'une femme, d'une soeur peut aller ? Parfois, ça fait froid dans le dos !!!
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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 14:42
Un donAlors là, c'est mon cakal d'anniv' que m'a offert Laurence*. J'aime bien aussi quand on m'offre des livres car bien souvent, je n'aurais pas forcément fait ce choix de moi-même et du coup, je découvre d'autres auteurs et d'autres univers.

L'histoire: L'histoire prend place à la fin du XVIIe siècle : à cette époque, les colonies d'Amérique sont à peine nées, l'esclavage des Noirs venus d'Afrique est un fait nouveau et n'est pas encore la pierre angulaire de l'économie américaine. Dans ce nouveau monde, des Européens ont bâti des propriétés isolées au milieu de régions sauvages où la maladie et la mort sont une menace de chaque instant, où tous, à l'exception des Indiens, viennent d'ailleurs. Dans une petite ferme du Maryland, vit Jacob Vaark, un fermier et négociant anglo-néerlandais marié à Rebekka. Cette jeune Anglaise est l'aînée de sa famille. Ses parents, peu soucieux de son sort ont décidé de répondre à l'annonce de Jacob qui recherchait 'une femme en bonne santé, chaste et désireuse de voyager'. Quand on propose à Jacob de prendre à son service la très jeune Florens, en compensation d'un retard de paiement, il y voit la possibilité d'alléger la peine de sa femme dont aucun enfant n'a survécu. Florens est immédiatement prise en charge par Lina, une esclave indienne dont la tribu a été décimée par une épidémie. Cette dernière dirige la maisonnée avec Rebekka, menant la vie dure à l'autre esclave du couple, Sorrow la bien nommée, unique rescapée d'un bateau attaqué par des pirates. Florens n'a jamais compris pourquoi sa mère avait cherché à se séparer d'elle.

Je n'ai pas tout de suite compris la construction de ce roman. Donc, j'ai été quelque peu perdue au début entre les personnages et les histoires de chacun. Jusqu'à ce que je tilte (Ok, j'suis longue à la détente parfois !!) : le roman s'articule autour de l'expérience de chaque protagoniste à un moment donné de l'histoire. Ce qui fait qu'on passe d'un chapitre à l'autre en reprenant le fil mais du point de vue d'un nouveau personnage, ou plutôt d'une nouvelle femme car très rapidement, le roman s'articule autour de celle-ci. C'est un roman féminin et ça se sent. On y découvre la dure vie de chacune d'elle dans cette époque si difficile, cruelle et violente. Moi je dis, chapeau !! Je n'aurais vraiment pas aimé vivre à cette époque et dans ces lieux.
Merci beaucoup Laurence pour m'avoir fait découvrir ce roman.
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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 14:29
Le Rasoir d’OckhamDernier livre de la sélection de Mamy Luc.

L'histoire : Des meurtres en série. Une secte sanguinaire surgie du passé. Six pages mystérieusement disparues d'un célèbre manuscrit du XIIIe siècle.
Ari Mackenzie, analyste atypique et controversé de la Direction Centrale des Renseignements Généraux, est confronté à la plus extraordinaire et la plus violente affaire de sa carrière. Les pages manquantes du célèbre carnet de Villard de Honnecout, conservé à la Bibliothèque Nationale, contiennent-elles un secret susceptible de déchaîner une telle violence ? Et quel est le lien de ces textes énigmatiques avec les confréries des Compagnons du Devoir ? Dans l'ombre, un groupe occulte est prêt à tout pour redécouvrir ce secret oublié du Moyen-âge. Ari saura-t-il arrêter ces fanatiques sans scrupule avant qu'ils ne mettent en place leur sinistre dessein ? De souterrains en cathédrales, de Reims à Paris, en passant par Chartres et les terres mystérieuses du Midi, il devra poursuivre sa course effrénée en quête de vérité. Mais la réponse, peut-être, se cache dans les arcanes du Rasoir d'Ockham.

Alors là, on peut dire que ça résume tout ce que j'aime dans un bon bouquin : des meurtres en série particulièrement violents, une chasse au trésor énigmatique, des révélations fantastiques, des confréries mystérieuses, des protagonistes au caractère bien creusé... On est emporté dans l'intrigue, ça va vite. On va de rebondissements en rebondissements. Un vrai régal que j'ai dévoré du début jusqu'à la fin !!
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 01:37
L'histoire : Black Mountain, petite bourgade de Caroline du Nord. La vie s'écoule paisiblement. Pourtant, Emily Steiner, ravissante fillette de onze ans, est enlevée, torturée et assassinée. Le mode opératoire ressemble en tous points à celui du tueur en série Temple Gault, que Kay Scarpetta traque depuis des années. Epaulée par Marino et Wesley, elle démêle un à un les fils qui la rapprochent du meurtrier. Elle doit affronter l'hostilité d'une communauté frappée par l'horreur, et le chagrin d'une mère qui ne comprend pas qu'on veuille exhumer sa fille.

On retrouve Kay Scarpetta avec plaisir. Mais j'ai beaucoup moins accroché cette fois-ci. Peut-être le fait que la vie privée des protagonistes prend une part importante dans cette enquête.
En fait, je retrouve le même sentiment sur les séries de la télé. Au départ, c'est plus l'histoire qui a une place importante. Et puis, peu à peu, les histoires de coeur, les complots et autres prennent le pas sur le principe même de la série. A croire qu'au bout d'un certain temps, les scénaristes n'arrivent plus à trouver des cas suffisamment passionnant et originaux, alors ils se rabattent sur les sentiments plus ou moins mièvres entre les personnages ou alors ils développent l'idée du complot. C'est ce que j'ai pu constater dans la toute première série dont je ne manquais pas un seul épisode à sa sortie : X-files !! Mais au fil des années, j'étais de plus en plus déçue par les épisodes qui faisaient la part belle à la supposée histoire entre Mulder et Scully ou au complot du gouvernement.

Bref, je m'égare. Dans "La séquence des corps", je n'ai pas été surprise par le dénouement. J'avais deviné presque au tout début ce qui a un peu gâché mon plaisir... Donc bof !

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 17:09
Attaquons maintenant les prêts de Mamy Luc (enfin je soupçonne qu'il s'agit plus des choix de Papy...). Et oui, dans la valise diplomatique de cet été, Mamy avait glissé quelques bons bouquins comme je les aime !!

L'histoire : Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, munie de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges.

Rien que le résumé, ça me bottait vraiment. Moi j'adore les bouquins où il y a du suspense mais aussi une part de mysticisme, voir du surnaturel... J'ai beaucoup aimé les différents personnages qui ont chacun leur forte personnalité, leur histoire... On s'y attache très facilement. L'histoire est très originale. Mais il me manque le côté mystique pas assez poussé à mon goût. Par contre, il faut reconnaître que l'intrigue est bien ficelée.
Maintenant, il me reste à voir le film qui a été adapté de ce roman...
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