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  • : Géraldine en Guadeloupe
  • : Venez partager notre vie en Guadeloupe, notre quotidien mais aussi mes humeurs, mes rencontres, mes sorties, mes lectures... Un peu de tout en fait !!!
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Des vacances en Guadeloupe ?

Piscine-2

29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 16:16

Petit échantillon de fruits apportés au bureau et nouvelle découverte : la pomme d'eau, la pomme rose et le tamarin d'Inde.

 

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La pomme rose, vous vous dites : "Facile !! Elle est rose !" Hé bien détrompez-vous ! La pomme rose, elle est jaune !! Vous me suivez toujours là ?!

 

La pomme rose

 

"Servant d’ombrage aux plantations de caféiers et de cacaoyers de l’époque, cet arbre de 7 à 12 m de haut, déploie une couronne dense souvent plus large que haute. Ses feuilles opposées, lancéolées et atténuées aux 2 extrémités sont épaisses et rigides. Les fleurs, mellifères, couleur ivoire sont groupées par 4 ou 5. Chacune d’elle ressemble à un pompon de 5 à 10 cm de large. Un miel couleur ambre est récolté à Cuba. Le fruit rond est recouvert d’une peau fine et lisse de couleur jaune pâle.
La pulpe jaune craque sous la dent. De saveur douce, elle rappelle celle de la rose. L’intérieur du fruit, creux, laisse apparaître 1 à 4 graines libres, rondes et brunes. La pulpe se mange fraîche, cuite avec d’autres fruits, en gelée et en punch."


Sa chair s'apparente effectivement à la pomme. Par contre, ce fruit est particulièrement parfumé et ne s'apparente à aucun autre fruit que j'ai pu goûter jusqu'à maintenant.

 

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La pomme d'eau (ou pomme malacca)


"Cet arbre ornemental par excellence attire le regard par sa silhouette pyramidale, ses fleurs et ses fruits. Ses branches horizontales portent de grandes feuilles coriaces, elliptiques-oblongues et opposées. Ses fleurs seules ou groupées par 2 à 12 apparaissent sur des rameaux et des branches sans feuille.
Ses fleurs d’environ 6 cm surprennent par leur forme et leur couleur : on dirait de petits pompons ou feux d’artifice rose fuchsia ! Son fruit, en forme de petite poire allongée ou de petite pomme, est recouvert d’une fine peau rouge pourpre. Sa chair blanche, croquante et parfumée est désaltérante.
Elle renferme une graine brun clair globuleuse d’environ 2 cm. Le fruit mûr, très doux se mange crû. En Asie, on prépare gelée et coulis. Cuit avec d’autres fruits, il atténue leur acidité. Les fleurs, comestibles, ajoutent de la couleur aux salades."


Ce fruit porte bien son nom car il est très juteux. Il est donc désaltérant et frais. Par contre, il n'a vraiment pas beaucoup de goût.

 

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Le tamarin d'Inde

 

"Rarement formé d’un tronc unique, cet arbuste de 2 à 5 m de haut, possède des branches qui ont l’air de partir dans tous les sens. Son feuillage composé de larges feuilles ovales vert clair peut chuter totalement (en fonction de l’altitude) avant la floraison. Les petites fleurs jaunes verdâtres donnent naissance aux fruits, ronds et de la grosseur d’une petite pomme avec 4 à 5 graines dures. La peau du fruit, lisse et verte, s’éclaircit avec la maturité. Il prend son temps pour mûrir et le fait de façon très particulière : des taches brunes bien nettes apparaissent sur sa peau et finissent par confluer jusqu’à ce que le fruit devienne tout à fait brun. Le goût de sa chair brune et pâteuse ressemble à celui d’une compote de pomme sucrée acidulée très agréable."


Beaucoup moins acide que le tamarin, le tamarin d'inde (petit fruit brun sur la photo du haut) est plus agréable à manger.

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 00:05

Le samedi soir, en ce moment, on regarde Koh Lanta. Alexis est un grand fan !! On regarde le samedi soir sur internet (pour mémoire, nous n'avons pas d'antenne tv ni d'abonnement au satellite car pas de besoin pour l'instant).


Samedi dernier suite à la réunification, les anciens rouges et jaunes faisaient un inventaire de leurs maigres ressources en riz. Ils crevaient la dalle !!!


Et nous, samedi soir, on mangeait quoi en les regardant mesurer leurs réserves avec un petit coquillage ?


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Merci Pierrette et Serge pour le panier surprise. Il ne reste que le pot de miel !!!


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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 15:55

Les petits-déjeuners du vendredi sont aussi l'occasion de découvrir certains fruits locaux. C'est ainsi que j'avais pu goûter les quenettes (ici).


Je vous présente donc la pomme cannelle :


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Celle-ci était particulièrement grosse car habituellement elle est environ de la taille d'une pomme !! "La pomme cannelle se compose de protubérances écailleuses que l'on écarte aisément quand le fruit est mûr."

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"On découvre alors une pulpe blanche parsemée de nombreuses petites graines noires luisantes aux propriétés insecticides.

Sa chair tendre, délicate et très sucrée dégage un parfum de cannelle. C'est un fruit de bouche par excellence. Il sert aussi à la confection de délicieux jus et sorbets."


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Je trouve ce fruit particulièrement étrange par son aspect mais il est vraiment très bon !!

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 17:25

danslesboisJ'avais déjà lu un livre d'Harlan Coben (ici) et en voici un autre laissé par Mamy Luc.

 

L'histoire : 1985. Paul Copeland est un jeune animateur de camp d'ados. Une nuit, alors qu'il s'est éloigné du camp pour retrouver Lucy, sa petite amie, quatre jeunes disparaissent, dont sa soeur, Camille. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera la mort des ados à un serial killer qui sévissait dans la région.
Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu'il plaide dans une affaire de viol, il est appelé pour l'identification d'un corps : pour lui, pas de doute possible, il s'agit de Gil Perez, un des garçons qui avaient disparu dans les bois. Pourquoi les parents du jeune homme s'obstinent-ils à nier son identité ? Si Gil était bien vivant pendant ces vingt ans, y a-t-il un espoir pour que Camille le soit aussi ? Que s'est-il réellement passé dans les bois, cette nuit-là ?
Bien décidé à résoudre enfin cette affaire qui le ronge depuis tant d'années, Paul va replonger dans les souvenirs de la nuit qui a fait basculer sa vie...


L'intrigue est tout de suite prenante et le dénouement, même si on s'y attend un peu, nous réserve quelques surprises. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. On avance doucement, on aborde certains thèmes pour les laisser ensuite. J'ai eu l'impression parfois de m'éparpiller et j'ai eu envie plus d'une fois de dire : "revenons-en à nos moutons !". J'ai aussi été surprise par certains dialogue où je me suis dit : "C'est pas en employant ce ton-là qu'il va avoir des réponses !".

J'ai bien aimé l'idée (même si elle ressemble un peu à "Ne le dis à personne") mais je reste un peu sur ma faim.

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 20:15

revepourlesoufs

J'avais gardé ce petit roman car après "Dans l'enfer des tournantes" il fallait que je reparte sur un sujet plus léger. C'est aussi le dernier bouquin de la sélection de Chouchou !


L'histoire : 'Du rêve pour les oufs' est un livre 'social' simplement parce que l'héroïne, Alhème, a 24 ans et qu'elle est chef de famille. Sa mère a été assassinée en Algérie il y a quinze ans, 'le patron' (son père) a perdu la boule suite à un accident de chantier et son frère Foued est un vrai petit chétane (' voyou'). La seule chose qui la retient de ne pas devenir une vraie racaille, c'est la surveillance de sa soeur. Mais Alhème a fort à faire, entre ses missions d'intérim (les comptages de clous chez Leroy Merlin), les files d'attente à la préfecture pour renouveler sa carte de séjour, ses histoires d'amour foireuses, et ses après-midi chez tantie Mariatou. 'Rien ne sert de courir si c'est pour rattraper le guépard', en l'occurrence son chétane de frère qui, malgré deux trois mises en garde fleuries, ne tarde pas à goûter aux délices du 'biz'. Le problème, c'est qu'il vient d'avoir 16 ans et avec les nouvelles lois sur l'immigration, les risques d'expulsion sont réels. Alhème va-t-elle s'effondrer devant 'le patron' ? Baisser les bras ? Arrêter de rire ? Non, elle va embarquer tout le monde... au bled.


J'avais déjà lu "Kiffe Kiffe demain" de Faïza Guène et j'ai retrouvé dans ce roman la même légèreté, l'humour et la dérision pour aborder des thèmes difficiles. C'est facile à lire et divertissant.

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 17:41

Une des réflexions que j'entends quand j'annonce que j'habite la Guadeloupe c'est :"Pff au bout d'un moment, tu dois tourner en rond. Quand tu as tout vu tu fais quoi ?!!" Quand j'ai tout vu ?!! Mais ça fait 2 ans qu'on est ici et on n'a pas fait la moitié des activités, randonnées, découvertes que l'île propose !! Bon, c'est vrai qu'avec les loulous (surtout le plus petit) on est limité en randonnées mais il nous reste encore beaucoup de coins à tester. Et là, c'est Christophe qui a bien voulu nous faire partager sa découverte : l'anse Colas !


Alors après le bain de boue de Babin, on remonte tous en voiture et on se suit direction Anse-Bertrand. Et franchement, jamais on n'aurait emprunté le chemin qui mène à l'anse Colas car il n'est pas du tout indiqué. C'est juste un chemin de tuf qui passe entre les champs de canne et ne semble mener nulle part.

Mais jamais on n'aurait emprunté le chemin sans les 4x4 non plus !!


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Car il a plu (d'ailleurs, à notre arrivée, le ciel reste menaçant) et les trous dans le chemin sont remplis de boue... Encore et encore la boue !! On prend donc la sage décision de laisser les voitures garées le long du chemin et de ne prendre que les 2 4x4 qui feront un premier tour avec les glacières et les ti'moun (super contents !) et un deuxième tour avec les pique-niqueurs.


Mais le cadre mérite bien un accès aussi compliqué !!


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L'anse Colas est une retenue d'eau naturelle peu profonde (idéal pour les enfants) avec une partie plage et une partie herbeuse. Cette anse s'ouvre sur la mer par une passe où s'engouffre les vagues qui sont tout de suite stoppées par le peu de fond à l'embouchure.


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Le bord de mer est très accidenté car constitué d'une ancienne barrière de corail où la mer se jette en gerbes d'écumes. Magnifique mais peu encourageant pour une baignade en pleine mer !!


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Pour notre part, nous avons pu nous installer tranquillement à l'ombre... Hé oui, à l'ombre, car malgré un début de journée plutôt grisâtre, le grand soleil est revenu pour le bonheur de tous !


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On est pas bien là ?


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En plus, soit du fait de l'accès plutôt difficile ou du temps menaçant, à part nous, il n'y avait qu'un autre groupe de pique-niqueurs à l'autre bout de l'anse. C'est t'y pas beau ça ?!!


Et le retour ? Ben, la gadoue, la gadoue, la gadoue !!

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 19:59

Enfant, j'allais en vacances à la Bernerie-En-Retz chez Pépère et Mémère. 2 mois à 100 mètre de la page de Crève-Coeur avec une ribambelle d'autres enfants qui y passaient eux aussi leurs vacances. La Bernerie se situe dans une baie entre Pornic et Fromentine avec vue sur l'île de Noirmoutier. Un de mes bons souvenirs de ces vacances (et il y en a un tas de bons souvenirs !!), c'est une de nos occupations lorsque la marée basse ne nous permettait plus de passer notre temps dans l'eau quelque soit le temps et la température de celle-ci : la bataille de boue !! Lorsqu'elle était bien lisse, chaude d'avoir été au soleil, d'une texture ni trop dure ni trop molle, nous n'étions satisfait que lorsque nous en avions du sommet du crâne jusqu'à la plante des pieds !! Et tant pis pour les maillots qui finissaient la saison couleur grisâtre ! Et rien à faire du regard dégoûté des touristes qui partaient à la pêche aux crevettes ! Le plaisir de sentir cette texture sur nous, de la laisser sécher jusqu'à ce que chaque mouvement tire sur notre peau et pour finir, d'aller rejoindre la mer au loin pour nous débarrasser de notre gangue reste pour moi (avec les barrages contre la mer ou la buse d'évacuation d'eau de pluie, les bateaux de sable et l'exploration des grottes) une des activités de ces étés qui reflète toute l'insouciance de ces années. Ah jeunesse évanouie !!


Évanouie ?!! Oh non, juste en sommeil au plus profond de moi !! Alors lorsque Fanny nous propose d'aller découvrir la plage de Babin avec sa fameuse boue et ses multiples vertues, tout est remonté à la surface !! Direction Vieux Bourg et là, youpi !! Me voilà 20 ans en arrière ou presque !!

 

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Nous sommes arrivés un peu en retard (oui je sais, comme d'habitude !!) et il y avait déjà toute une tribu de boueux en train de sécher !! Nous avons donc procédé au rituel d'intronisation dans cette communauté plus qu'étrange !

 

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A noter que nous faisions pour la première fois connaissance avec Pierrette, Serge et Nicolas. Pour une première impression, on peut dire qu'elle fut bonne. Ils se sont vite pliés à nos pratiques sans chichi !!

Une fois bien enduit, il ne reste plus qu'à attendre que le soleil sèche cette boue.

 

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Puis, vient le moment du rinçage et de la découverte des vertues immédiates : une peau toute douce et... Une formidable odeur de crustacé avarié !!

 

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Boue vertueuse ou juste bonne excuse pour se beurnouser ?!!


"L'argile vient du sud de la Grande-Terre, explique Yves-Marie Cabidoche, géologue et directeur de recherche à l'INRA Guadeloupe; elle se retrouve en différentes zones du Grand-Cul-de-Sac marin. La particularité en ce lieu, c'est sa sédimentation argileuse ; ailleurs, elle est mélangée à la mangrove et donc difficile à extraire. »
« Elle appartient à la famille des argiles gonflables dit « smectites » dans notre jargon. En d'autres termes, c'est un excellent pansement gastrique pour les maux d'estomac violents. Elle est d'ailleurs utilisée à ces fins dans les laboratoires. Mais comme elle est aussi très chargée en calcium et magnésium, ses ions sont parfaits pour les masques du visage, les peelings et les gommages.

Elle laisse effectivement la peau très douce. Mais attention, il ne faut surtout pas tenter de la décoller de l'épiderme une fois séchée. Il est indispensable de retourner dans l'eau et de se rincer abondamment."

A noter que pour une fois que tout le monde était autorisé à se couvrir de boue, aucun de mes loulous n'a voulu tenter l'expérience ! Petits joueurs !!
Alors, ça vous tente un enveloppement de boue ?!
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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:04

mutation

Du 09 au 29 avril, si vous passez par Pointe à Pitre, n'hésitez pas à aller place de la Victoire pour découvrir les superbes photos que Philippe Virapin expose au pavillon de la ville.

Outre le fait que cette exposition a lieu dans un cadre vraiment formidable...

 

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 "Cette exposition constitue une forme nouvelle de documentaire sur les mutations que nous vivons. Les acteurs des P1030197photos ne sont pas pris à la volée, ils participent consciemment à la prise de vue. Les légendes jouant un rôle essentiel de distanciation (ou de rapprochement), par celles et ceux qui « font » la Guadeloupe, aussi bien localement qu’à l’international. Le regard du spectateur de l’exposition participant aussi à cette mise en perspective.

Chaque photo prise une à une, par les lumières , la mise en scène, le découpage, constitue un travail qui cherche à mettre en valeur l’acte de danse, à immobiliser sa gestuelle, son mouvement pour faire ressortir l’essentiel : le corps, l’effort, le travail.

L’ensemble de l’exposition constitue par contre un mouvement qui se rapproche de l’art cinématographique. Il s’agit ici de mettre en mouvement la mutation corporelle, culturelle, que vivent les jeunes Guadeloupéens, de la donner à voir sur l’ensemble de l’exposition."

 

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Je vous conseille vraiment d'aller découvrir cet artiste qui en plus, est présent lors de l'exposition et répondra à vos questions avec gentillesse.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 19:58

samira

Ce livre-là, prêté par Chouchou, j'attendais depuis longtemps de pouvoir le lire. Avant de rencontrer Chouchou, et encore plus après tant j'ai pu sentir le lien unique qui l'unissait à Samira Bellil.


L'histoire : Samira Bellil est une rescapée.
Adolescente, elle a été victime de plusieurs viols collectifs que l'on nomme aujourd'hui des "tournantes". Rongée par la culpabilité et le dégoût, détruite par l'ostracisme de sa famille et les rumeurs dans son quartier, elle se réfugie dans la drogue et l'alcool. Sa fausse gaieté cache difficilement une plaie à vif.

Son témoignage coup de poing dévoile la violence sexuelle qui s'est instituée et banalisée dans des cités et des banlieues où tout se réduit à des rapports de forces et de domination. Revenue de cet enfer, Samira a réussi un rétablissement exemplaire.

Ce livre, qui intervient au terme d'une longue thérapie, est pour elle le moyen de laisser une trace de son histoire et de venir en aide à ses "frangines", victimes, comme elle, du pire des crimes. C'est aussi une formidable preuve de courage : rares sont les mineures violées à porter plainte et à pouvoir affronter le regard d'autrui. Pour briser la loi du silence.


Quel gâchis... C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit en découvrant l'enfer qu'a vécu Samira. Quel gâchis car cette fille était pleine d'énergie, de projets, elle avait un potentiel énorme. Plus j'avançais dans la lecture de son histoire, plus je me disais : "Mais c'est pas possible ! ça ne s'arrêtera donc jamais pour elle !" Un viol, c'est déjà assez traumatisant dans la vie d'une fille/femme mais Samira a subit tellement avant dans sa famille où elle est maltraitée, où les marques d'amour sont quasi inexistantes mais que dire aussi de l'après ? Les autres viols, la peur des représailles, la réputation démolie, le manque de soutien de sa famille, ses amis mais aussi les médecins, associations qui n'ont pas vu sa souffrance. Et pourtant, elle s'est battue pour s'en sortir en se lançant dans des projets qui, par un autre mauvais coup du sort, n'ont pas pu aboutir.

Samira nous raconte son histoire sans fioriture. C'est la vérité toute crue, sans édulcorant mais avec, malgré tout, beaucoup de tendresse. On a juste envie qu'elle y arrive, que le soleil brille à nouveau pour elle. On voudrait la serrer dans nos bras et lui dire qu'enfin, tout est fini. Elle s'en ai sorti à la suite d'un long combat douloureux. Mais si on lui avait tendu la main plus tôt, si on avait été à l'écoute de sa souffrance, que de temps aurait été gagné.

J'admire beaucoup son courage, sa force et son espoir.

Ce livre a été publié en 2002. Mais il reste malheureusement très actuel. Est-ce que ça a changé dans les banlieues ? Est-ce que le quotidien des femmes s'est amélioré ? Est-ce que des associations, des organismes viennent en aide aux jeunes filles qui ont subit ces viols en réunion ? Est-ce qu'elles osent et peuvent témoigner ? Est-ce que la justice condamne à de justes peines ses jeunes caïds qui se croient tout permis ? Dans les faits divers, quelques lignes parfois font état de ces viols toujours pratiqués dans les cités ou ailleurs. Quelques lignes mais combien de jeunes filles qui n'osent pas en parler ?

Tu as eu beaucoup de chance Chouchou d'avoir pu la rencontrer...

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 19:41

bubblegum J'attaque à nouveau une sélection de Chouchou...


L'histoire : De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse « people ».
Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe sexy pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie…
La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de fausse gloire. Et impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter.


C'est une véritable plongée dans un monde où tout n'est que paraître, excès en tout genre, décadence... Il faut être vu, reconnu, fréquenter les lieux à la mode partout dans le monde. Le rythme est intense et les drogues et l'alcool aident à tenir. Et pourtant, on s'y ennuie car quand on a tout que peut-on espérer de plus ? On suit la déchéance de Manon qui passe d'une vie en pleine campagne, ennuyeuse et banale à la quête vers la célébrité à tout prix. Car elle va en payer le prix... La fin est surprenante et pleine de rebondissements. Elle est très triste aussi devant autant de gâchis...

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