/fdata%2F1707371%2Favatar-blog-1029924156-tmpphpYgtnwx.jpeg){kind=avatar}
8 septembre 2009
2
08
/09
/septembre
/2009
00:25
Alors là, je vous montre en grand :
Vous voyez rien ? Vous pouvez cliquer sur la photo pour l'aggrandir... Toujours pas ? Bon ok, on zoome :
Bon là, vous voyez ou non ? (on clique sur la photo sinon !!) Mais oui, le petit blondinet tout intimidé par sa maîtresse c'est... C'est... C'est... ALEXIS !!! J'y crois pas... Heureusement que Malou prend le journal et a repéré notre loulou !!
Et du coup miracle ! On a un résumé de sa journée un peu plus étoffé que ce qu'on avait pu lui faire dire là. Et je note certains points qui risquent de poser problème (comme le coup des bons et mauvais points) !!
Donc, pour ceux que ça interesse, voici ce qui est dit dans l'article :
"Alors, plus personne n'a mal au ventre ? Êtes-vous contents d'être là ? Faites-moi tous un sourire pour me le montrer", lance Olivia Unger, la maîtresse du CPa, afin de détendre l'atmosphère. Mais en faisant l'appel, la rigueur reprend le dessus : " On se tait quand je parle. On dit "oui maîtresse", "non maîtresse". On lève le doigt pour s'exprimer. Et on ne se lève pas, on n'est plus à la maternelle ! " Pour obtenir le calme, elle sort régulièrement son bâton de pluie, imposant naturellement le silence. Un silence relatif puisque les deux ventilateurs qui tournent au plafond ronflent assez bruyamment !
Il est 8h15, la journée marathon de rentrée débute. Après le petit mot du directeur à propos de la grippe A (...), l'appel classe par classe peut débuter. A fur et à mesure que les noms sont appelés, Olivia aide les enfants à se ranger deux par deux. Une façon pour la maîtresse de commencer déjà à se familiariser avec les visages de ses 'petits". " Face à moi, aujourd'hui, je n'ai pas encore des écoliers. Ils ne le deviendront complètement qu'à la fin du CP ", explique-t-elle. Elle sait que le premier mois est toujours difficile. On répète cent fois la même chose. Il faut aider les enfants à acquerir petit à petit leur autonomie...
Son effectif au complet (24 élèves), la maîtresse conduite la troupe jusqu'à sa classe, entraînant les parents dans son sillage. C'est l'heure pour tous de faire connaissance. " Dans un premier temps, nous allons nous réchauffer les cerveaux avec les acquisitions de grande section de maternelle. Puis nous passerons aux évaluations diagnostic. Je vous retrouverais le 20 septembre pour faire le point ", indique-t-elle aux parents debout dans la classe.
Faute d'en disposer dans les sanitaires de l'école, elle leur lance aussi un appel pour l'achat de savon liquide. Pour cause de grippe A H1N1, le lavage des mains trois fois par jour s'inscrira dans le programme de la journée, à la reprise de l'après-midi et après les récréations. Après quelques rappels aux parents concernant le cahier de liaison, la coopérative, les éventuels problèmes de leurs enfants, ils sont invités à quitter la classe. Certains le font avec difficulté. Enfin seuls, le face-à-face pédagogique peut commencer.
Sur chaque table, une demi-bouteille de plastique attend le petit matériel mis en réserve. "C'est tout un apprentissage de gérer le matériel. Si je ne le fais pas ou qu'il n'est pas étiqueté, ils n'ont plus rien dans trois jours." La plupart de la journée sera d'ailleurs consacrée au rangement des fournitures, livre par livre, cahier par cahier. Une tâche ingrate mais nécessaire pour travailler ensuite dans de bonnes conditions, mais qui oblige la maîtresse à courir d'une table à l'autre. "Il me faut une grosse journée pour arriver à tout faire sortir des sacs."
L'autre temps fort de cette première journée permet de fixer les règles de la classe. Leur respect ou non s'illustrera sur un tableau de comportement dont elle explique le fonctionnement (...). Suite à la sollicitation d'une demoiselle, une pause pipi - exceptionnelle - s'impose avant la récréation. En rang par deux, toute la classe se dirige dans le calme vers les toilettes au fond de la cour.
Au retour, il faut reconnaître son nom et prénom sur une étiquette. Pour certains, l'exercice est difficile. La sonnerie de la récréation retentit. Dans quinze minutes, après le passage aux lavabos pour le premier lavage des mains de la journée, il faudra reprendre la valse du rangement des fournitures. A l'issue de cette première journée, Olivia Unger aura cerné certains élèves et repéré ceux qui lui donneront du fil à retordre.
Bon Point ou punition
En tout début de matinée, l'institutrice attire l'attention des enfants sur un tableau gris fixé sur l'un des murs de la classe. En face du nom de chacun d'entre eux, une petite boule de pâte à modeler est susceptible de se déplacer en ligne tout au long de la semaine. Si elle avance, c'est le signe du bon comportement de l'élève. Elle peut aller jusqu'à la case "bravo", ce qui donne droit à un bon point. Au bout de trois, un petit cadeau attend le bon élève. Si elle recule et s'arrête sur le "non", un mot sera adressé aux parents leur signifiant que leur enfant n'a pas été sage. Au troisième mot, c'est la punition assurée. "Avez-vous compris ces règles ?" questionne Olivia Unger. Un hochement de tête collectif semble lui suffire.
Source France-Antilles - Emmanuelle Lerondeau
Vous voyez rien ? Vous pouvez cliquer sur la photo pour l'aggrandir... Toujours pas ? Bon ok, on zoome :
Bon là, vous voyez ou non ? (on clique sur la photo sinon !!) Mais oui, le petit blondinet tout intimidé par sa maîtresse c'est... C'est... C'est... ALEXIS !!! J'y crois pas... Heureusement que Malou prend le journal et a repéré notre loulou !!
Et du coup miracle ! On a un résumé de sa journée un peu plus étoffé que ce qu'on avait pu lui faire dire là. Et je note certains points qui risquent de poser problème (comme le coup des bons et mauvais points) !!
Donc, pour ceux que ça interesse, voici ce qui est dit dans l'article :
"Alors, plus personne n'a mal au ventre ? Êtes-vous contents d'être là ? Faites-moi tous un sourire pour me le montrer", lance Olivia Unger, la maîtresse du CPa, afin de détendre l'atmosphère. Mais en faisant l'appel, la rigueur reprend le dessus : " On se tait quand je parle. On dit "oui maîtresse", "non maîtresse". On lève le doigt pour s'exprimer. Et on ne se lève pas, on n'est plus à la maternelle ! " Pour obtenir le calme, elle sort régulièrement son bâton de pluie, imposant naturellement le silence. Un silence relatif puisque les deux ventilateurs qui tournent au plafond ronflent assez bruyamment !
Il est 8h15, la journée marathon de rentrée débute. Après le petit mot du directeur à propos de la grippe A (...), l'appel classe par classe peut débuter. A fur et à mesure que les noms sont appelés, Olivia aide les enfants à se ranger deux par deux. Une façon pour la maîtresse de commencer déjà à se familiariser avec les visages de ses 'petits". " Face à moi, aujourd'hui, je n'ai pas encore des écoliers. Ils ne le deviendront complètement qu'à la fin du CP ", explique-t-elle. Elle sait que le premier mois est toujours difficile. On répète cent fois la même chose. Il faut aider les enfants à acquerir petit à petit leur autonomie...
Son effectif au complet (24 élèves), la maîtresse conduite la troupe jusqu'à sa classe, entraînant les parents dans son sillage. C'est l'heure pour tous de faire connaissance. " Dans un premier temps, nous allons nous réchauffer les cerveaux avec les acquisitions de grande section de maternelle. Puis nous passerons aux évaluations diagnostic. Je vous retrouverais le 20 septembre pour faire le point ", indique-t-elle aux parents debout dans la classe.
Faute d'en disposer dans les sanitaires de l'école, elle leur lance aussi un appel pour l'achat de savon liquide. Pour cause de grippe A H1N1, le lavage des mains trois fois par jour s'inscrira dans le programme de la journée, à la reprise de l'après-midi et après les récréations. Après quelques rappels aux parents concernant le cahier de liaison, la coopérative, les éventuels problèmes de leurs enfants, ils sont invités à quitter la classe. Certains le font avec difficulté. Enfin seuls, le face-à-face pédagogique peut commencer.
Sur chaque table, une demi-bouteille de plastique attend le petit matériel mis en réserve. "C'est tout un apprentissage de gérer le matériel. Si je ne le fais pas ou qu'il n'est pas étiqueté, ils n'ont plus rien dans trois jours." La plupart de la journée sera d'ailleurs consacrée au rangement des fournitures, livre par livre, cahier par cahier. Une tâche ingrate mais nécessaire pour travailler ensuite dans de bonnes conditions, mais qui oblige la maîtresse à courir d'une table à l'autre. "Il me faut une grosse journée pour arriver à tout faire sortir des sacs."
L'autre temps fort de cette première journée permet de fixer les règles de la classe. Leur respect ou non s'illustrera sur un tableau de comportement dont elle explique le fonctionnement (...). Suite à la sollicitation d'une demoiselle, une pause pipi - exceptionnelle - s'impose avant la récréation. En rang par deux, toute la classe se dirige dans le calme vers les toilettes au fond de la cour.
Au retour, il faut reconnaître son nom et prénom sur une étiquette. Pour certains, l'exercice est difficile. La sonnerie de la récréation retentit. Dans quinze minutes, après le passage aux lavabos pour le premier lavage des mains de la journée, il faudra reprendre la valse du rangement des fournitures. A l'issue de cette première journée, Olivia Unger aura cerné certains élèves et repéré ceux qui lui donneront du fil à retordre.
Bon Point ou punition
En tout début de matinée, l'institutrice attire l'attention des enfants sur un tableau gris fixé sur l'un des murs de la classe. En face du nom de chacun d'entre eux, une petite boule de pâte à modeler est susceptible de se déplacer en ligne tout au long de la semaine. Si elle avance, c'est le signe du bon comportement de l'élève. Elle peut aller jusqu'à la case "bravo", ce qui donne droit à un bon point. Au bout de trois, un petit cadeau attend le bon élève. Si elle recule et s'arrête sur le "non", un mot sera adressé aux parents leur signifiant que leur enfant n'a pas été sage. Au troisième mot, c'est la punition assurée. "Avez-vous compris ces règles ?" questionne Olivia Unger. Un hochement de tête collectif semble lui suffire.
Source France-Antilles - Emmanuelle Lerondeau
Partager cet article
